Au cours des deux dernières décennies, les ONG ont
fréquemment dénoncé l’exploitation et la circulation illégale du bois sur le
marché. Les études de cas ci-dessous soulignent quelques points saillants tirés
d’exemples récents. Pour en savoir plus sur les méthodes utilisées,
reportez-vous au Guide
1. La crise silencieuse de l’Amazonie
Étant donné l’ampleur de la récolte et des
exportations, Greenpeace a
choisi d’examiner la légalité de la récolte d’ipé, essence à forte
valeur commerciale, dans l’État de Pará au Brésil. Des preuves, et notamment
des dossiers d’infractions ouverts par le gouvernement, indiquaient que s’y
déroulaient des activités de blanchiment de bois s’appuyant sur des documents
frauduleux.
Pour enquêter sur ce phénomène, Greenpeace a
commencé par obtenir toutes les autorisations d’exploitation enregistrées pour
l’État de Pará. Une fois exclues les autorisations qui avaient fait l’objet
d’une suspension ou qui n’avaient pas encore été approuvées, la liste est
passée de 1 300 à 1 000 licences. Après avoir identifié celles pour lesquelles
l’inventaire forestier comprenait de l’ipé, les enquêteurs ont fait la liste
des licences pour lesquelles l’ampleur des volumes d’ipé enregistrés était
suspecte et celles pour lesquelles les volumes par hectare semblaient excessifs
quand comparés à la densité moyenne de la population de cette essence.
Greenpeace disposait alors d’une liste de 104
concessions pour lesquelles il existait des soupçons raisonnables concernant la
sur-déclaration des volumes de bois, potentiellement pour permettre le
blanchiment de bois provenant d’autres zones. Les 104 concessions ont ensuite
été passées au crible de toute une série de critères, y compris : la
taille couverte par l’autorisation, l’année de validation, si elles avaient été
déclarées comme contenant de l’ipé et les informations visuelles fournies grâce
aux inspections aériennes de concessions choisies.
Bien que les inspections aériennes ne soient pas à la portée de la plupart des ONG, l’analyse des images satellites peut dans une certaine mesure jouer le même rôle [voir Un œil dans le ciel : comparer les permis avec les données satellites]. Greenpeace a alors pu dresser une liste de 18 autorisations qui ont été la cible de leur travail de terrain. Le nombre d’infractions relevées dans 14 des 18 autorisations était suffisant pour justifier l’annulation du permis d’exploiter.
2. L’enquête sur l’exploitation sélective des forêts au Sarawak
Les informations[i] obtenues ont conduit le fond de pension norvégien à inscrire la société sur une liste noire. Elles ont également été utilisées de façon répétée par les ONG faisant campagne pour le changement au Sarawak.
[i] Council on Ethics, The Government Pension Fund Global, Recommendation of 22 February 2010, https://www.regjeringen.no/globalassets/upload/FIN/etikk/Recommendation_Samling.pdf3. Le défrichement avant l’obtention des permis
Au cours d’une enquête en Indonésie, les ONG Environmental
Investigation Agency (EIA) et Jaringan Pementau Independen
Kehutana (JPIK) ont repéré
le défrichement à grande échelle d’une zone forestière que les cartes du
gouvernement obtenues préalablement indiquaient comme ne faisant pas l’objet
des permis requis. EIA et JPIK ont pu découvrir le nom de la société
opérant dans la zone et identifier le bois récolté dans la concession et
déplacé vers des scieries voisines. Toutefois, les bases de données des
gouvernements ne comprenaient pas les permis pour la concession en question.
Après plusieurs mois, une évaluation d’impact environnemental de la concession
a été obtenue, non auprès de sources officielles mais dans un village près de
la concession. Elle comprenait des cartes indiquant les limites de la
concession qu’un analyste en SIG a pu numériser. La superposition de ces
limites sur plusieurs images satellites Landsat a permis de montrer le mois où
le défrichement a commencé et la surface de forêt défrichée sur une durée de
plusieurs mois. EIA/JPIK ont obtenu confirmation du Ministère de
l’environnement et des forêts que la société n’avait aucun droit légal de
défricher la forêt.
4. Le regroupement des données cartographiques et des données obtenues sur le terrain
Pour réaliser son analyse de l’exploitation illégale des
forêts au Cameroun, Greenpeace a utilisé les limites des
permis d’exploitation mis à disposition dans le cadre d’une collaboration entre
le World Resources Institute et le ministère des Forêts et de
la Faune camerounais. Les données étaient publiées pour renforcer la gestion
des forêts dans le pays.
Grâce à des enquêtes menées sur le terrain en 2014, Greenpeace a fourni des informations sur les pistes forestières, les grumes et les souches grâce à des données GPS et à des photos. L’organisation a ensuite comparé l’emplacement des activités d’exploitation forestière avec les limites des permis et constaté que le bois était récolté jusqu’à 2 kilomètres au-delà de la zone autorisée. Les preuves ont été présentées aux autorités néerlandaises chargées de la mise en œuvre du RBUE. En conséquence, les autorités ont déposé un rapport auprès du procureur général contre une société qui avait importé du bois du Cameroun pour avoir manqué de faire preuve de diligence raisonnée.
5. Le trafic de bois en Indonésie
Petit fonctionnaire de police dans la province de Papouasie
occidentale en Indonésie, Labora Sitorus, était propriétaire d’une société de
transformation du bois du nom de PT Rotua. Au cours de leurs
recherches sur le terrain, des enquêteurs de la société civile ont établi
que PT Rotua recevait des grumes ayant subi une première
transformation de base dans la forêt, en provenance de communautés de deux
circonscriptions. Les enquêteurs ont ensuite établi que PT Rotua utilisait
des titres de transports incorrects ou incomplets pour amener le bois du point
de récolte à sa scierie, et de là au centre de transformation, dans la ville de
Surabaya. Sitorus a été arrêté en mai 2003 et 115 conteneurs de merbau, un bois
précieux, d’une valeur estimée de 20 millions de dollars américains ont été
saisis. Des enquêtes ultérieures par des agences de lutte contre la corruption
ont indiqué que près de 128 millions de dollars américains provenant de bois
illégal et de trafic de carburant avaient été blanchis grâce à l’utilisation de
son compte en banque personnel. En 2014, Sitorus a été condamné pour
exploitation illégale des forêts et blanchiment d’argent. Il a été condamné à
15 ans de prison et une amende de 400 000 dollars américains.[i]
[i] https://eia-international.org/wp-content/uploads/SVLK-Monitoring-Report.pdf
6. Les traces écrites au Pérou
Au Pérou, l’organisme de contrôle des ressources forestières
et de la faune (OSINFOR) est une agence étatique qui réalise régulièrement des
inspections inopinées dans les concessions forestières exploitées récemment. Au
cours de ces inspections, les fonctionnaires de l’OSINFOR évaluent dans quelle
mesure l’extraction du bois s’est faite dans le respect de la réglementation.
Ils évaluent également un échantillon de forêt pour vérifier si les volumes
déclarés par l’exploitant sont conformes à la réalité. Ces inspections donnent
lieu à la production de rapports de contrôle qui listent les infractions telles
que les faux inventaires, l’exploitation illégale et l’usage abusif des permis pour
blanchir le bois.
En vertu de la loi sur la transparence et l’accès à
l’information publique du Pérou, l’ONG Environmental
Investigation Agency (EIA) s’est procurée les rapports de
surveillance pour les inspections réalisées de 2008 à 2011. Plus de 200
concessions couvertes par les rapports avaient fait l’objet d’infractions
graves. L’EIA a comparé les informations contenues dans ces rapports avec les
permis d’exportation de la CITES pour le cèdre espagnol et l’acajou à grande
feuille du Pérou (permis obtenus grâce à la même loi sur l’information). Cela
lui a permis d’identifier plus de 100 permis utilisés pour exporter vers les
États-Unis des essences menacées d’extinction. Les permis ont permis de montrer
le lien direct entre ces essences et les concessions dans lesquelles OSINFOR
avaient trouvé des preuves d’activités illégales.
En théorie, les permis de la CITES donnent le nom de la concession d’origine et dans certains cas ils étaient liés à des concessions où OSINFOR n’avait trouvé aucune exploitation illégale. Dans la plupart des cas cependant, les concessionnaires avaient falsifié les inventaires pour gonfler les volumes d’essences menacées dont ils disposaient légalement. Les permis de la CITES indiquent également le nom des importateurs de bois aux États-Unis. Aussi, en utilisant le même procédé l’EIA a pu faire clairement le lien entre l’exploitation illégale et le marché
7. Une enquête sur les exportations de bois
En avril 2014, le Myanmar a décrété l’interdiction
d’exporter des grumes pour mettre fin à la sur exploitation effrénée de ces
forêts en déclin. Le quota annuel autorisé est régulièrement dépassé en raison
de l’absence de contrôle dans l’exploitation et l’exportation. Malgré
l’obligation d’expédier toutes les exportations via Yangon dans le sud, une
grande partie du bois est transporté directement vers la frontière avec la
Chine, dans le nord. En juin 2015, des enquêteurs de l’EIA se sont rendus aux
passages des frontières entre le Myanmar et la Chine pour évaluer le volume de
grumes exporté en violation de l’interdiction. Dans la ville de Nongdao, ils
ont recensé des milliers de tonnes de bois de forte valeur commerciale, comme
le teck, le palissandre et le padouk de Birmanie, exportés du Myanmar vers la
Chine. Dans la ville de transit de Ruili, également située en Chine, les
enquêteurs ont vu des camions décharger quotidiennement des dosses de bois de
rose. Début 2015, les enquêteurs ont aussi documenté de longues files de
camions chargés de grumes attendant de passer la frontière avec la Chine.
Afin d’obtenir des informations auprès de négociants et
sociétés de transport, l’EIA a également mené des opérations sous couvert en se
faisant passer pour des acheteurs de bois. Cela a permis à l’organisation de
mieux comprendre les méthodes utilisées dans le secteur pour accéder à la
ressource et contourner les restrictions. Elle a également pu se faire une idée
du réseau complexe d’individus contrôlant la chaîne d’approvisionnement.[i]
[i] https://eia-international.org/wp-content/uploads/EIA-Organised-Chaos-FINAL-lr1.pdf
8. Le suivi des grumes du point de récolte à l’exportation
En 2014, suite à son enquête approfondie sur l’exploitation
illégale en Amazonie brésilienne [voir Étude
de cas 1], Greenpeace a placé une balise de localisation
GPS sur des grumiers utilisés dans l’État du Pará. Cet État est celui qui
produit et exporte le plus de bois au Brésil et on estime que les trois quarts
du bois qui y est exploité sont illégaux. Les balises, ou traqueurs, émettent
des signaux qui peuvent être détectés à distance et suivis dans le temps. Elles
ont révélé que les grumiers se déplaçaient vers des forêts publiques reculées
pendant la journée et transportaient du bois vers des scieries pendant la nuit.
En vérifiant sur les cartes officielles, il a été constaté qu’aucun droit
d’exploitation n’avait été accordé pour les zones dans lesquelles les camions
prélevaient des grumes. Des vols de reconnaissance effectués par Greenpeace au-dessus
des mêmes zones ont permis de rendre compte de l’existence d’un réseau de
routes forestières et de camps illégaux.
Greenpeace a ensuite vérifié les enregistrements
électroniques pour les scieries qui recevaient les grumes, et vérifié les
images satellites, pour trouver des preuves d’exploitation dans les sources
déclarées du bois. De nombreux domaines ne présentaient aucun signe
d’exploitation et d’autres en présentaient très peu. L’organisation en a conclu
que les domaines d’exploitation étaient utilisés comme couverture pour fournir
aux scieries les documents leur permettant de blanchir du bois illégal prélevé
dans les forêts publiques.
Utilisés de cette façon, les traqueurs GPS peuvent être
extrêmement efficaces, mais il ne faut sous-estimer ni l’investissement en
temps et l’expertise fournis par Greenpeace, ni les risques qu’ils
ont pris. Afin de pouvoir placer les traqueurs sur les grumiers, il a fallu
instaurer un niveau de confiance et de familiarité avec les chauffeurs de
camions sur plusieurs mois. Il faut aussi noter que les preuves étaient
particulièrement efficaces parce qu’elles pouvaient être associées à d’autres
données, comme les permis, les données de la chaîne de surveillance, les images
satellites et les photos aériennes.[i]
[i] http://www.greenpeace.org.uk/sites/files/gpuk/gp_amz_silent_crimefile_final_dps.pdf
9. Dresser la carte des chaînes d’approvisionnement transcontinentales
L’ONG, Environmental Investigation Agency (EIA),
a réalisé des entretiens avec les autorités, les ONG et les communautés russes,
qui lui ont permis d’établir qu’il existait une exploitation forestière
généralisée dans l’Extrême-Orient russe (EOR) et que l’utilisation de documents
falsifiés pour blanchir le bois était un secret de polichinelle. L’EIA a
analysé les registres des douanes russes, chinoises et américaines et identifié
des douzaines de sociétés chinoises exportant vers les États-Unis des planchers
en bois construits avec du chêne de ces forêts.
Par la suite, les enquêteurs d’EIA se sont fait passer pour
des importateurs pour rencontrer des exportateurs chinois. Ils ont pu
interroger 20 exploitants de scieries et fabricants de planchers sur les
pratiques d’achat de leurs clients américains. L’une de ces sociétés était une
société chinoise de fabrication de planchers appelée Suifenhe Xingjia
Economic and Trade Company (Xingjia). Au cours de rencontres sous
couvert avec l’EIA, le président et les principaux dirigeants de Xingjia ont
décrit un vaste système de récolte illégale dans les forêts de Russie et de
corruption des fonctionnaires russes. Xingjia affirmait
surexploiter ses propres concessions et blanchir le bois illégal récolté
en dehors des limites de ses concessions en utilisant des permis d’abattage.
Quatre-vingt-dix pour cent de sa matière première provient apparemment d’autres
fournisseurs à haut risque de l’EOR. Après des recherches plus poussées, l’EIA
a révélé que ces fournisseurs avaient fait l’objet d’enquêtes de
police et même de poursuites judiciaires couronnées de succès, pour leur
implication dans l’exploitation illégale des forêts.
En examinant les chiffres du commerce et en organisant des
réunions sous couvert en se faisant passer pour des acheteurs potentiels, l’EIA
a établi que le plus gros client de Xingjia était la société
américaine, Lumber Liquidators. Cette dernière est de son côté le
détaillant spécialisé en bois durs le plus important des États-Unis. L’enquête
a permis de lancer des poursuites judiciaires en vertu de la loi Lacey. En
octobre 2015, la société a accepté de plaider coupable de violations prévues
par la loi. Lumber Liquidators a accepté de payer une amende
de 13,2 million de dollars américains et a été soumis à un rigoureux plan de
conformité environnementale pendant cinq ans.[i]
[i] http://www.wri.org/blog/2015/10/13-million-fine-lumber-liquidators-shows-us-lacey-acts-clout
10. Des réunions sous couvert permettent de dévoiler la corruption
En 2004, l’ONG EIA et Telapak Indonesia ont
découvert un commerce illégal de grumes de merbau de Papouasie indonésienne,
d’une valeur d’un milliard de dollars américains. Leur enquête leur a permis de
suivre la chaîne d’approvisionnement vers la Chine et les États-Unis.[i]
Les grumes étaient prélevées illégalement et exportées en
contravention de l’interdiction sur les exportations existant dans le pays,
puis transformées en Chine pour faire des planchers à forte valeur commerciale.
Les grumes étaient exportées clandestinement et leur origine déguisée à l’arrivée
en Chine grâce à des syndicats internationaux complexes dans lesquels
intervenaient des fonctionnaires indonésiens corrompus et des courtiers de
Singapour et Hong Kong.
L’EIA a mené des enquêtes sur le terrain pour rendre compte
des infractions à la source, en réalisant des missions d’observation et des
entretiens avec les communautés affectées. L’étendue et le mode opératoire de
ce trafic de grumes entre l’Indonésie et la Chine, ainsi que l’identité de
personnes clés impliquées, ont pu être dévoilés principalement grâce à des
réunions sous couvert avec des commerçants de grumes à Jakarta, Singapour et
Hong Kong, identifiés grâce aux recherches sur les plateformes de commerce en
ligne. Ce travail a été étayé en comparant les données commerciales indonésiennes,
malaisiennes et chinoises et en menant des recherches approfondies sur les
saisies de vaisseaux participant au trafic de grumes. Les liens de la chaîne
d’approvisionnement avec les États-Unis ont été établis grâce à des visites
sous couvert chez les fabricants chinois et l’analyse des registres de
marchandises aux États-Unis.
Le rapport a conduit le gouvernement indonésien à prendre
des mesures répressives sans précédent contre l’exploitation illégale en
Papouasie, qui ont conduit au déploiement d’une force d’intervention de 1 500
personnes et à la saisie de 400 000 mètres cubes de bois. Avec l’épuisement des
stocks illégaux, le prix du bois de merbau a doublé, en Chine, en l’espace de
quelques mois.[ii]
[i] EIA/Telepak Indonesia, ‘The Last
Frontier: Illegal Logging in Papua and China’s Massive Timber Theft’, February
2005, http://www.eia-international.org/wp-content/uploads/The-Last-Frontier.pdf
[ii] EIA/Telapak Indonesia, ‘Rogue Traders: The Murky Business of Merbau Timber Smuggling in Indonesia’, August 2010, http://eia-global.org/images/uploads/Rouge_Traders.pdf
11. Des appels sous couvert pour identifier les fournisseurs
En 2010, une étude[i] réalisée par Earthsight pour
WWF sur les importations de produits du bois à haut-risque vers le Royaume-Uni
s’est appuyée sur les données du commerce et d’autres informations pour établir
que les portes extérieures en bois de meranti massif et importées d’Indonésie
étaient un produit pouvant faire l’objet d’un intérêt particulier. Une liste de
cinq sociétés vendant ou distribuant ces portes au Royaume-Uni a pu être
dressée grâce aux informations obtenues sur Internet et au cours d’entretiens
téléphoniques sous couvert avec les détaillants. Pour l’une de ces
sociétés, LPD Doors, les informations sur la chaîne
d’approvisionnement ont été obtenues par le WWF qui leur a adressé des requêtes
ouvertes ainsi que grâce à des appels téléphoniques au cours desquels un
enquêteur d’Earthsight s’est fait passer pour un acheteur
inquiet. Earthsight a visité le fournisseur indonésien sous
couvert et obtenu des documents montrant que la société avait récemment acheté
du bois de meranti à 20 fournisseurs différents. Un seul de ces fournisseurs
était un revendeur et aucune information n’avait été recherchée sur l’origine
première du bois. Le fournisseur unique, PT Kayu Lapis, disposait
de ses propres concessions et avait fait l’objet d’allégations d’exploitation
illégale des forêts et des communautés de la part d’ONG. L’enquête a donc pu
démontrer que la source du bois de meranti utilisé dans les portes n’était pas
traçable et présentait un risque élevé.
[i] WWF, ‘What Wood You Choose? Tracking forest products on sale in the UK back to their forest source’, February 2011, http://assets.wwf.org.uk/downloads/what_wood_you_choose_feb11.pdf
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